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Castres sous le soleil

A voir les visages crispés dans la semaine, autour de notre barnum, dans les travées de Jean Bouin ce dimanche 11 mars, on se disait que tous les matches ne se ressemblent pas (bien qu’ils octroient le même nombre de points !).

Castres sous le soleil

C’est que, quand Cabellero et Flanquart rejoignent M. Ruiz pour le toss, nous savons que nous avons sur nos talons des équipes à 1 et 2 points. Proclamer haut et fort que la mobilisation générale s’impose, ne suffit pas car nous n’ignorons pas non plus qu’en face Castres concourt aux phases finales et que là aussi le besoin de points est impérieux.

Voilà comment la valeur d’un derby, le week-end suivant, s’est un tant soit peu estompée devant d’autres urgences : à chaque jour suffit sa peine.

Avons-nous assisté au match de la saison ? S’il se mesure à l’intensité dramatique qui l’a environné, nous n’en sommes pas loin.

Une fois sur la pelouse, cela commence par un carton jaune délivré par M. Ruiz, sans doute vexé d’avoir été catapulté par notre capitaine. Quel intérêt avait ce dernier de le renverser ? Aucun. Mais l’affaire était mal emmanchée. Heureusement Urdapilleta rate les 3 points.

S’ensuit un match tactique de chandelles de pression ou d’occupation, de coup de pied dans la « boîte » qui incommodent les Castrais. En face une abnégation, une discipline, une prise en main des tauliers du club qui placent chacun dans le bon sens. Deux fulgurances plus loin et ce sont 13 points d’avance que s’offre le Stade.

Fin des hostilités ? Pas le moins du monde puisque le ballon relâché à 50 cm de la ligne permet à Kockott de replacer les siens à la portée d’un essai transformé et d’un scénario qu’on voulait disparu.

A voir les accolades, sourires et joies, à voir supporters, staff et joueurs dans une telle communion, la 300ème de Julien Arias pouvait être dignement fêtée.

Ce n’est pas fini… il nous faut engranger d’autres points.

Par Yvon Cauchois

Secrétaire des Amis du Stade Français Paris

Castres sous le soleil

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