Retour sur une belle victoire – Le débrief
Il est vrai que la déception était grande après Stade- Toulon. La prestation du week-end suivant a été d’une autre facture. Face à l’équipe qui avait la responsabilité de gagner à Jean Bouin , nos Roses n’ont pas failli.
Parenthèse pour ceux qui parlent d’équipe bis, B , ter ou autre : n’oublions pas qu’un joueur de l’équipe de France, c’est 200 000 euros de plus pour l’équipe de ce joueur dans le Salary Cap. De quoi recruter des Seuteni, Hastoy et consorts chez les uns, des Barassi, Capuozzo et on en passe chez les autres.
Le Stade a donc battu le groupe des Aldritt, Wardi, Botia…de belle manière, le groupe que Ronan O’Gara avait décidé d’aligner.
Nous avons noté que, en dépit d’un arbitrage indéchiffrable de Pierre Brousset, notre Stade s’est montré à son avantage. Les lignes arrières (Delbouis en figure de proue) se sont montrés au diapason des lignes avant, dominatrices dans l’alignement et conquérantes en mêlée.
Si notre 12 perforateur a été salué, le métier de Morgan Parra a ébloui notre soirée par ses variations, ses remarques à l’arbitre, le “cornaquage” sonore de son pack et, plus généralement, de son XV.
Ce match gagné à quinze nous a séduit : Sekou poursuit ses copies d’avec les Bleus, Joris aurait pu ajouter 10 points à l’escarcelle s’il avait su dompter le vent, la réaction après la cagade de la première minute a rassuré quant à l’état d’esprit de ce groupe.
Place aux joutes Européennes et regard déjà tourné vers les deux rencontres de fin d’année, au Racing 92 et à Pau le 31.
Cordialement et rugbystiquement votre
Yvon Cauchois
Président des Amis du Stade français Paris