Rencontre dédiée à Isabelle et Frédéric
Fin 2024 restera une triste fin d’année. Deux Amis nous ont quittés, Isabelle Michot à 62 ans et Frédéric Gaffet à 67 ans. Pendant seize saisons en soutien des « Roses », BRAVO pour votre engagement sans faille. Que de beaux souvenirs ! Que de bons moments ! Isabelle et Frédéric ont rejoint la Grande Farandole et retrouvé Colette, Françoise, Alain, Domi, François, Guy, Roland, Thierry et tant d’autres Amis et acteurs du Stade-Français.
Le 4 janvier 2025. La nouvelle année s’ouvre sur la phase « retour » du TOP 14. Meilleurs vœux pour une belle et riche année rugbystique à tous les niveaux (national, européen et international). Une fois n’est pas coutume le Boxing Day des Amis s’est déroulé après le 31/12, étrangeté du calendrier oblige. L’équipe organisatrice, sous la houlette d’Hélène, a adopté un sublime tablier aux couleurs du club et réalise des prouesses dignes du « Grand Restaurant ». Merci d’avoir concocté un menu haut en saveurs et en couleurs. Du grand art gastronomique. Vraiment un régal. Puis transition toute trouvée, nos « tambours majors » rejoignent le centre du terrain avant le coup d’envoi et avec leur ferveur habituelle deviennent pour quelques minutes de parfaits chauffeurs de stade. Jean-Bouin s’enflamme et se réjouit. Le ton est donné, l’ambiance sera chaude dans une atmosphère frisquette.
1ère mi-temps. Le coup d’envoi est donné. Les supporters des deux camps se libèrent. Bonne entame de nos « Rouges et Bleus », un drop et Louis ouvre le compteur de 2025. Parisiens (avec notamment un carton jaune) et Bordelais indisciplinés sont souvent sanctionnés. Globalement les fautes se multiplient et le jeu se fait haché. Les pénalités s’enchaînent, Louis en réussit 3 et l’UBB 2. Dans cette première mi-temps sans grand relief, un seul fait notable. Un fléchissement coupable de nos « Rouges et Bleus » et les bordelais après avoir pilonné les lignes parisiennes signent un premier essai transformé. Avec un score d’équité (12 – 13) à la pause, rien ne semble avoir réellement commencé. Jeu de peu d’envergure à l’image du froid prégnant. L’enthousiasme commun des supporters des deux camps n’y a rien changé.
2ème mi-temps. Le jeu s’anime des deux côtés. Néanmoins, trop d’approximations continuent d’annihiler les bonnes intentions. Jean-Bouin s’échauffe et rebondit. La fête est au beau fixe. Tournant du match. A la 53ème et à la 56ème, l’UBB prend le large suite à deux essais de grande envergure. Le premier sur un rebond favorable (totalement imprévisible pour Louis). Un vrai coup du sort suite à un exploit personnel bordelais. Le second après une nouvelle approximation parisienne et une attaque bordelaise de haute facture. Ces 14 points changent tout. Le match prend une nouvelle physionomie.
A l’heure de jeu, une brève accalmie nous réjouit. Hallucinante minute, magique contre-attaque. Une longue chevauchée de Léo et Brad est à la conclusion pour un essai transformé par Louis.
Les vingt dernières minutes sont à sens unique. Les bordelais font montre d’une incroyable maîtrise en inscrivant trois nouveaux essais (dont deux transformés) : 64ème, 75ème et 80ème. La cloche tinte, une dernière transformation et le groupe des supporters bordelais exulte. (19 – 46), un score sans appel.
En une mi-temps, l’écart minime d’un point est devenu un gouffre de 27 points. Les as bordelais ont enclenché la surmultipliée et mené une tonitruante seconde période. Pendant quarante minutes, nos « Rouges et Bleus » ont perdu leur boussole et sombré sans imagination, sans collectif et sans âme. Une restructuration est urgente à tous les niveaux. Le 4 janvier 2025 restera synonyme de frustration et de profonde déception.
En souhaitant le meilleur à l’UBB pour la suite de la saison toutes compétitions confondues et à ses valeureux supporters.
Allez le Stade.
Jean-Michel GOMIT