En attendant la dernière journée (épisode 2)

A Paris, un groupe de fans de rugby se réunit au « Métro », Jean-Pierre est aux commandes. A Clermont, le stade Michelin est plein comme un œuf. L’ambiance est au beau fixe et le soleil de la partie.

Première période. Les Jaunards donnent le coup d’envoi. Très rapidement les « Roses » répondent présents, Zack ouvre le score (0 – 3). A la 15^ème, un contre assassin de Sékou, une passe heureuse et Joe est sur orbite pour un essai de bonne facture (0 – 8), Zack ne transforme pas. Les Asémistes largement privés de ballons se font maladroits. Nos « Roses » restent appliqués et collectifs. Le duel de buteur se poursuit avec 2 pénalités pour Benjamin Maria (ASM) et 3 pour Zack. La mi-temps (6 – 17) est synonyme de fraîcheur dans une atmosphère surchauffée.

Seconde période. Durant le premier quart d’heure, le « mano a mano » se poursuit gentiment, un essai tranformé de l’ASM et une pénalité de Zack (13 – 20) à la 55^ème. La YELLOW ARMY donne de la voix. Le « Michelin » gronde. Et changement de décor ! Les Clermontois enflamment la partie. Une première rafale de trois essais transformés. Le premier suite à une incroyable percée auvergnate, singulière brisure dans l’édifice parisien. Racca (magique) est à la conclusion (Grrrr !!!). Le réveil de l’ASM est sans appel, Le score enfle (34 – 20).

Vient ensuite une seconde rafale de trois essais transformés. Les « Roses » sont à l’agonie tels des pantins désarticulés multipliant les allers-retours sans ballon. Nos « Roses » s’épuisent à courir vers leur ligne. Un naufrage total. Tout sauf une promenade de santé. Le score final s’affiche : 55 – 20. Les parisiens viennent d’encaisser un 42 à 0. No comment.

Un clin d’œil et un grand bravo à Benjamin Maria, l’argentin d’auvergne, pour son record de 2499 points inscrits en TOP 14. Bon vent à l’ASM… La Yellow Army est toujours debout.

La journée 26 approche à grands pas. Pour les « Roses » la vérité viendra de cet ultime « date ». Encore un sursaut (façon journée 25) : conservez le point et tout ira bien ! Mais votre destin n’est plus entre vos mains. Reste l’espoir.

Allez le Stade.

Jean-Michel GOMIT