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Domi, Au revoir

Apprendre ton départ le 24 novembre 2020 a été pour nous, Amis du Stade Français Paris, d’une infinie tristesse et d’une peine immense. Un vrai crève-cœur.

10 saisons au Stade Français synonymes de « 10 glorieuses »

En 1997, tu as répondu présent à l’appel de Max pour intégrer l’équipe magique à notre plus grande joie. Pendant 10 saisons de rêve tu nous as apporté tant de bonheur. Un bonheur sincère et toujours partagé. Tu restes le feu follet virevoltant, bondissant, le lutin insaisissable la plupart du temps.

Tout au long de ta brillante carrière au sein de notre Club fétiche, le Stade Français CASG Paris (puis le Stade Français Paris), tes exploits ont souvent été relatés dans les colonnes de notre gazette « Bord De Touche ». Difficiles d’en retenir un parmi maints et maints beaux souvenirs à Jean Bouin et au stade de France (pour le championnat) ou sur les stades d’Europe (pour la HCUP). Sans parler des folles soirées à la brasserie-restaurant Les Princes. Retenons-en deux.

Le 23 avril 2005, Stade Français-Biarritz, demi-finale de la HCUP. Un grand moment Hitchcockien, 10 dernières minutes incroyables. « Les Bleus-Eclairs retrouvent la marche avant. Mike sonne la charge. DOMI parfaitement mis sur orbite. DOMI l’intergalactique, l’inusable, DOMI aplatit aux pieds des poteaux. Le Parc des Princes en délire exulte. Le public debout applaudit à tout rompre » . Que de bonheur.

Le 7 juin 2008, Bord De Touche n° 105 spécial pour ta retraite parisienne. Tu tires ta révérence. « Bravo DOMI, tu as tant donné, tu as tant fait pour notre plaisir. Nous avons beaucoup de mal à croire que tu ne joueras plus, mais certitude absolue, nous ne t’oublierons jamais. » Merveilleuse journée. DOMI, détenteur d’un nouveau bouclier de Brennus (le 5ème), tu nous quittes exultant et souriant sur les épaules de Fabien. Sans oublier dans ce numéro spécial, les généreux articles de Guy Marie (« Bons moments ») et de Paul Cazenave (« Merci MONSIEUR DOMINICI ») te rendant chacun à leur façon de vibrants hommages.

10 saisons en « Bleu » ponctuées par trois coupes du monde et 65 sélections

Tous les joueurs du monde entier gardent en mémoire ton immense génie de la finition, tes courses folles comme autant d’éclairs et de jaillissements bienheureux. Ton talent et ta générosité sans limite avec l’unique souci d’avancer et d’aller toujours plus loin. DOMI, tu ne pouvais jamais t’avouer vaincu toujours à l’affût de la moindre relance ou du moindre rebond. Tu nous as souvent subjugués, montrant la voie, t’engouffrant dans une multitude de trous de souris, capable de renverser des montagnes. Tu nous as régalés en faisant de situations en perdition des moments inoubliables ponctués de plongeons fracassant en terre promise. BRAVO L’ARTISTE, MERCI DOMI.

Nos plus amicales et affectueuses pensées à ton épouse, tes enfants, ta famille et tes amis.

DOMI, tu entres au Panthéon des joueurs hors normes. Au firmament de l’attaque, au sein d’une constellation lumineuse et éclatante que nous aurons toujours à cœur d’admirer avec un grand bonheur.

DOMI, nous n’oublions pas que tu rejoins également de nombreux Ami(e)s parti(e)s tout au long de ces années : Françoise, Pierrette, Jean-Louis, Bernard, Roland, Guy, Alain, François et bien d’autres. Nul doute qu’ensemble vous allez reconstituer une fine équipe et vous remémorer vos souvenirs heureux. « DOMI et François causent Stade Français » dixit Michel, un de mes amis.

DOMI, AU REVOIR.

Par Jean-Michel Gomit – Ancien Président des Amis du Stade Français Paris

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